« En 1906, Pierrette, mon arrière grand-mère cuisine par amour pour les voyageurs en calèche. En 1933, Catherine, ma grand-mère s’active de bonheur au fourneau pour les amateurs de grenouilles. En 1966, Jacques, mon père associe au piano sa voix de ténor et en fait un théâtre. En 1992, Moi, Christophe, je continue, l’amour, le bonheur, le théâtre, l’authenticité de notre cuisine« , peut-on lire sur la carte des mets de la Maison Marguin. Un menu spécial centenaire est servi toute l’année. Il comporte les plats traditionnels qui ont contribué à la renommée : les grenouilles sautées au beurre et fines herbes, la volaille à la crème, riz Basmati aux amandes et raisins blonds, les crêpes Parmentier. « Pour garder la clientèle de mon père et conquérir de nouveaux convives, il importe de maintenir des mets classiques dans les menus, tout en proposant des plats plus originaux à la carte comme le couscous de homard, perles de légumes« , affirme Christophe Marguin. Ce centenaire est aussi marqué par la sortie du livre « Marguin de la Dombes, cent ans d’histoire », aux Editions Glénat. Christophe Marguin confie que son plus grand bonheur serait de voir ses fils Victor et Gaspard reprendre un jour la Maison. Des investissements sont régulièrement réalisés pour maintenir le cap dans un esprit de modernité. Les derniers ont concerné l’autre affaire de la famille Marguin, Le Saint-Hubert dédié aux réceptions jusqu’à 260 personnes. Les travaux, effectués pour
