Philippe Guiffre : Combien de restaurants possédez-vous aujour-d’hui, seul ou avec des associés ?
Nobu : 14 en comptant celui de Miami. Notre prochaine ouverture sera celle de Shanghaï. Actuellement, nous sommes présents dans 5 pays : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Japon. La Chine sera notre prochaine étape.
PG : Qu’en est-il de votre ouverture à Sydney ?>
N : C’est aussi une étape que nous projettons, mais nous n’en sommes pas encore là.
PG : Quel est le plus gros Nobu du monde ?
N : C’est celui de Las Vegas. Le Nobu de Paris a une taille, qui est comparable à celle du Nobu de Londres, de Milan, de New York, ou de Tokyo.
PG : Pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour vous installer à Paris ?
N : Pour moi, ce qui est important, ce n’est pas d’ouvrir des restaurants ou de faire de l’argent. Ce qui est important, c’est de trouver les gens qui vont travailler avec moi.
PG : Ouvrir à Paris, est-ce que cela vous a semblé plus difficile ?
N : Pour moi, c’est un défi, parce que le niveau de culture gastronomique est très élevé ici. Mais la cuisine japonaise, qui inspire en partie ma carte, est de plus en plus populaire à Paris, et en France, et cette évolution nous laisse espérer de bonnes perspectives.
PG : Pensez-vous que vous auriez pu ouvrir le même restaurant, à