Sous un dessin de vache ludique, le mot «la ferme» semble avoir été écrit par un enfant. Noir et blanc sur fond vert clair, l’identité, qui est très réussie, date de l’ouverture du premier restaurant à côté de l’Opéra en 1999 (rue Saint-Roch, Paris 1er).
Aujourd’hui, la carte de visite indique «petit-déjeuner, déjeuner, salon de thé, bar à jus, brunch le dimanche et wifi gratuit». La Ferme est devenue un lieu de vie multiservices, dans l’air du temps, qui s’inscrit dans la tendance du «mieux consommer» et «mieux manger».
L’offre de restauration comprend chaque jour une dizaine de salades, cinq à six sandwiches dont des wraps, deux à trois soupes (4,20 € à 4,60 €), deux tourtes et une dizaine de desserts. A cela s’ajoutent deux plats chauds ou froids extraits d’une vingtaine de recettes (8,80 €). Les produits sont, d’une manière générale, sélectionnés et créés pour leurs valeurs nutritionnelles et leurs qualités gustatives.
La Ferme propose quatre nouveaux produits chaque mois et change toute sa carte à chaque saison. En conservant l’état d’esprit de fraîcheur, de qualité et de recettes originales. A ce jour 40 % des produits sont bio, ce qui permet de conserver des prix raisonnables, le ticket moyen étant à 9,50 €. La cuisine centrale, située à Bezons (92), permet d’approvisionner les quatre sites parisiens. Elle utilise des produits frais provenant de fermes des environs et suit des recettes harmonisées, préparées pendant la nuit pour des