Le 13 avril était signé entre les syndicats patronaux et le gouvernement le contrat de croissance en faveur de l’emploi et de la modernisation du secteur des hôtels cafés restaurants.
Il contient six volets. Le premier est le soutien à la création d’emplois avec simplification des aides. L’aide forfaitaire par salarié et par mois y passe de 114 Û à 180 Û, soit une augmentation de 58 %. Mais cette bonne nouvelle doit être acceptée dans la loi de finances 2007 et, si elle l’est, ne sera effective qu’en 2007. En contrepartie, la profession s’engage à mettre très rapidement en place une nouvelle grille salariale. Ce qui veut dire à augmenter ses salaires. Deuxième volet, aide fiscale à l’investissement, qui était limitée aux investissements d’hygiène jusqu’ici, et création d’un titre de maître restaurateur qui déclenchera en plus un crédit d’impôt modernisation de 15 000 Û par an étalés sur trois ans. Troisième volet : dispositif d’assouplissement des heures supplémentaires et des extra (formalités administratives réduites et forfait de charges sociales attractif).
Jean-François Giraud, président du CPIH, qui fut un des négociateurs actifs de cet accord, s’estime globalement satisfait : « On a toujours envie d’obtenir davantage. Et ce n’est pas un moyen de supprimer notre revendication sur la baisse de la TVA. Cet accord est bien ciblé sur la restauration qui éprouve de grosses difficultés. L’augmentation des aides n’est pas suffisante mais le cumul de toutes les mesures