Ce qu’il faut savoir
La loi récente (juin 2004) de solidarité et autonomie a mis en place la journée de solidarité pour assurer le financement des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Cette journée de solidarité prend la forme, pour les salariés, d’une journée supplémentaire de travail non rémunéré, et, pour les employeurs, d’une contribution de 0,3 % assise sur les salaires et sur les revenus du patrimoine. Les sommes collectées devront être versées à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Quant au choix de la date de la journée, il relève, en principe, des partenaires sociaux, dans le cadre d’une négociation collective de branche ou d’entreprise. Ce choix pourra se porter sur n’importe quel jour précédemment non travaillé. C’est seulement en l’absence d’accord que la journée de solidarité sera fixée au lundi de Pentecôte.