Le concept est né en 2003 à l’initiative d’Acil Jabou, étudiant à l’EM Lyon qui avait développé le projet dans le cadre d’une thèse. Il l’a ensuite concrétisé grandeur nature. «L’esprit pirate a beaucoup plu à une clientèle d’étudiants, mais elle a aujourd’hui changé», affirme Yann Cadoret qui a repris l’établissement en 2009 après avoir officié comme chef de cuisine.
Désormais, ce sont surtout les 25-35 ans qui fréquentent le lieu, avant de se rendre dans les pubs et boîtes de nuit du Vieux-Lyon. Le concept attire aussi les plus âgés.
L’univers recréé conduit hors du temps. Au sol, huit tonnes de sable renouvelées tous les trois mois avec trois tonnes de sable neuf. «Ce sable, spécial jeu d’enfants, nécessite un entretien quotidien : on l’arrose, on passe le râteau», précise le patron.
Deux salles en sous-sol permettent d’accueillir 80 personnes. La première décline la thématique du corsaire et du bateau pirate et l’ambiance se veut festive. La seconde, à l’atmosphère plus feutrée, près d’une cheminée, est plutôt destinée aux tête-à-tête.
TÊTE DE MORT LIFTÉE
Sur la carte des mets, on découvre une tête de mort, emblème du pirate. Elle arbore une toque de cuisinier et les os ont été remplacés par un couteau et une fourchette.
Yann Cadoret, qui a fait ses armes dans la restauration gastronomique (Le Chandelier à Montpellier, Groupe Pourcel…) change la carte selon les saisons (quatre entrées, idem pour les plats et desserts). Les prix des menus