
Le 25 mars dernier à Bercy, Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, présidait le premier comité stratégique de la filière restauration, en présence des représentants des organisations patronales, syndicales, des arts de la table, des métiers de bouche et de la formation professionnelle. Le but de cette réunion ? Faire avancer le débat relatif à l’avenir de la restauration commerciale, en berne depuis plus d’un an.
Les chantiers prioritaires annoncés à l’occasion de cette concertation concernent l’information du consommateur et la qualité en matière de restauration qui inclue la modernisation du titre de maître-restaurateur (thème de la réunion prochaine, fixée à la mi-avril). A l’ordre du jour également : la poursuite du dialogue social et une mise au point sur les conditions de travail à améliorer. Enfin, il est question d’attaquer de nouveau le développement du volet sur la formation, ainsi que le travail de promotion des métiers de la restauration.
Néanmoins, difficile de se concentrer sur la formation ou de procéder à des recrutements quand le secteur doit faire face à une telle crise. Car si le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) est salué, il ne compensera pas la hausse de 3 points de TVA qui devrait tomber comme un couperet en 2014.
Présentes lors la dernière Assemblée Générale du Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale, le 27 mars, les rédactions des magazines B.R.A Tendances Restauration et Industrie Hôtelière sont allées