
UFC-Que Choisir vient tout juste de rendre publics les résultats d’une enquête concernant l’impact de la récente obligation de qualité nutritionnelle des repas servis en restauration collective, réalisée au sein de 606 communes et établissements scolaires de France.
Si l’on observe un respect général de la règlementation en matière de légumes, produits laitiers et féculents, il n’en est pas tout à fait de même pour les produits les plus onéreux, à savoir la viande rouge, le poisson, les crudités et les fruits frais. Ces derniers sont en effet replacés par des produits hachés bien moins couteux.
Les écoles élémentaires publiques se distinguent toutefois par leur montée en puissance en matière de qualité avec une note de 15,2, contrairement aux établissements secondaires publics, aux résultats plus décevants (12,6). Le privé est quant à lui en décalage total (11,3 pour l’élémentaire et 10 pour le secondaire), les élèves ayant la possibilité de ne consommer ni viande rouge non hachée, ni crudité ni poisson durant plusieurs jours de suite.
La gestion concédée ne dispose pas de résultats plus probants : parmi les 10 cantines les plus mauvaises du secondaires privé, 7 sont gérées par les plus importantes sociétés de restauration collective.
Enfin, la présence de « junk food » au sein de cafétérias et autres sandwicheries, elles-mêmes implantées dans les établissements, est loin d’aider à une amélioration nutritionnelle dans les établissements secondaires.