Quoiqu’en disent certains, en particulier les journalistes anglo-saxons, la gastronomie française n’a rien perdu de sa créativité.
Bien sûr, le métier est difficile, il ne rapporte plus autant qu’il y a vingt ans, mais dans l’ensemble de l’activité de la société française, la restauration tire plutôt mieux son épingle du jeu que d’autres secteurs économiques.
En revanche, il est impératif que la Haute Gastronomie s’exprime, au plus haut niveau, d’une seule voix. Qu’il y ait des débats internes, c’est normal et salutaire, mais vis à vis de l’extérieur, les politiques, les médias, il faut un discours unifié et valorisant pour la profession. Pour ce faire, il faut que la Haute Gastronomie puisse s’exprimer dans les plus hautes instances de manière officielle.
Partenaire de l’UMIH, depuis le rachat du magazine CHD-L’INDUSTRIE HOTELIERE, partenaire de tous les chefs depuis la création du magazine LE CHEF, je me suis engagé dans le rapprochement des acteurs de la Haute Gastronomie et du syndicat majoritaire de la profession. L’idéal que nous sommes prêts d’atteindre étant de faire rentrer la Chambre de la Haute Cuisine Française dans l’UMIH à des conditions acceptables et d’élargir à tous les étoilés Michelin l’appartenance à cette entité redynamisée.Deux hommes doivent être remerciés pour avoir permis à cette idée de devenir une réalité.
Jacques POURCEL, qui a accepté de mener le projet pour la Haute Cuisine et André DAGUIN, qui a accepté d’accueillir la Haute Gastronomie au sein de l’UMIH