
Lundi 15 avril dernier étaient organisées à la Maison de la Mutualité à Paris les Assises de l’Alternance afin de présenter officiellement le Permis de former aux professionnels du secteur ainsi qu’aux organismes de formation chargés de le délivrer. Une occasion de faire le point avant sa mise eu oeuvre en septembre.
Préconisation inscrite dans le livre blanc de l’alternance présenté l’an dernier par le chef étoilé Régis Marcon, le Permis de former est une formation obligatoire des tuteurs et maîtres d’apprentissage appelés à guider des jeunes en alternance.
Le secteur compte près de 37 000 apprentis et 50 000 scolaires en lycées professionnels inscrits en formation initiale et 14 000 contrats de professionnalisation. En lançant un dispositif unique en France, l’Hôtellerie-Restauration joue ainsi la carte de la qualité de la formation pour séduire les futurs professionnels du secteur.
Quelques inquiétudes
Ponctuées par des interventions d’experts de la profession, des moments d’échange avec le public, et même des sketches réalisés par des élèves d’écoles hôtelières, ces assises ont permis de mettre à jours certaines inquiétudes des professionnels. Bien que ces derniers adhèrent au principe du permis de former, ils sont nombreux à se demander, par exemple, comment assurer une continuité dans cet engagement de formation des alternants, dans un métier où le turn over est très important. « Si un de mes tuteurs s’en va au bout de quelques mois de tutorat, comment je fais ? » demande un restaurateur.