
Selon la dernière étude DTZ, une certaine résistance à la crise économique et une réelle reprise se feraient sentir dans le secteur de l’hôtellerie française. Un retour à la croissance se confirme en 2011 avec une amélioration du taux d’occupation (65%) et une reprise des prix moyens (89 euros). Cela suit une année 2010 déjà en progression. C’est la clientèle française qui domine, même si le retour d’une clientèle étrangère, déjà remarquée en 2010, s’est fait sentir cette année, avec notamment des pays comme la Russie, la Chine et l’Amérique Latine. On observe également un redressement de l’investissement hôtelier français depuis 2010, qui s’est accentué en 2011 avec plus d’1,6 milliards d’euros investis. Enfin, avec l’intensification d’une politique de désendettement de la part des plus grands groupes hôteliers, les perspectives pour 2012 sont, à ce jour, positives. « En dépit d’un contexte économique difficile, le marché de l’hôtellerie s’est particulièrement bien comporté en 2011. » explique Jean-Philippe Camarans, PDG de DTZ Expertise. « La situation économique restera tendue en 2012 et le secteur hôtelier devrait s’en trouver logiquement impacté. Cependant, notons que les actifs hôteliers situés en centre-ville et loués sur une longue période à un opérateur national, constitueront en 2012 un type d’investissement défensif donc attractif, que ce soit pour les investisseurs privés type « family office » ou des investisseurs nationaux, via des véhicules type OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) ».