Après 18 ans de maison, qui ont porté la restauration de l’hôtel Martinez au sommet de la gastronomie azuréenne, Christian Willer tient à assurer sa succession, afin de pérenniser l’esprit maison et familiariser la clientèle. Il a choisi l’un de ses anciens apprentis, Christian Sinicopri, comme dauphin. Formé entre temps à l’hôtel du Palais à Biarritz, au restaurant Buerehisel à Strasbourg puis au Louis XV de Monaco, Christian Sinicopri, 31 ans, co-signe aujourd’hui la nouvelle carte de la Palme d’Or et celle du Relais. Ce «piano» à quatre mains, «du jamais vu dans un deux étoiles», note Sylvain Ercoli, le directeur du palace cannois, devrait durer plusieurs années. A l’évidence, Christian Willer tient à la table qu’il a créé, et pour lui, ce «passage de témoin» est, ce qu’il appelle volontiers «le cycle permanent de la régénérescence».
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