Jean-Robert Pitte et Jean-Pierre Coffe ont remis le 4 mars dernier à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, un rapport visant à améliorer la restauration universitaire. Ils émettent notamment la proposition de «revoir la politique tarifaire» des restos U. Les deux auteurs posent la question d’une éventuelle modulation des prix en fonction des revenus des étudiants et de leurs familles. En partant du principe que le prix d’un repas oscille entre 5 et 6 euros alors que le tarif valable pour tous les étudiants est de 2,90 euros, Jean-Pierre Coffe et Jean-Robert Pitte proposent d’offrir un «ballon d’oxygène» aux Crous en conservant le tarif de 2,90 euros pour les boursiers, mais en faisant payer le coût réel (cinq euros par exemple) aux autres étudiants. Une mesure sur laquelle Valérie Pécresse s’est montrée réservée. Sur ce sujet, cette dernière a déclaré : «Ce n’est pas la priorité, c’est un sujet complexe, qui doit faire l’objet de négociations avec les organisations étudiantes». En revanche, la ministre a semblé apprécier l’idée de Jean-Pierre Coffe d’implanter des «boutiques de proximité» sur les campus. Des magasins destinés aux étudiants qui proposeraient des produits régionaux de qualité à prix abordables. Il est à noter que ce dernier projet supposerait la création d’une «marque Crous».
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