À l’hôtel Impérial Garoupe au Cap d’Antibes, Dominique Bucaille a trouvé le bon compromis pour travailler avec indépendance. En mésentente avec son ancien propriétaire, au restaurant étoilé de Manosque, dont il voulait racheter les murs, il a décidé par ne pas renouveler son bail. Nous sommes alors à l’automne 2005, et Dominique Bucaille doit se presser pour reprendre une affaire. Il finit par répondre à la sollicitation de Gilbert Irondelle, propriétaire de l’Impérial Garoupe et le partenariat se concrétise. Il lui propose un contrat de vacation qui lui laisse une franche liberté de manoeuvre. Il s’est préparé pour la réouverture du 27 avril. Une petite équipe « mais pointue » l’a rejoint. Son but est de créer avec le restaurant un produit évoluant de manière autonome pour à terme l’ouvrir en basse saison. Il présente une cuisine déclinée autour des produits du pourtour méditerranéen. A midi, il propose une formule déjeuner autour de 45 euros avec les produits du moment, et pour 10 euros supplémentaires, avec le verre de vin et le café compris. Sa carte affiche un ticket moyen autour de 70 euros, avec par exemple, des Rougets du littoral « désarêtés », pain perdu saveurs iodés et lard croustillant, une Transparence de petites perches du Golf en tartare, grosses crevettes sauvages, en tabac d’herbes fines. En dessert, il présente par exemple un Feuille à feuille d’agrumes et jus rafraîchi, sorbet à l’huile d’olive de Nice. L’Impérial Garoupe
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