Depuis plusieurs années, les professionnels du tourisme du Var et des Alpes Maritimes sont confrontés à la pénurie de logements à prix abordables pour leur main d’oeuvre saisonnière. De Menton à Bandol, le besoin en emplois saisonniers tournerait autour de 15000 postes. A Cannes, pour la saison qui s’ouvre, 2500 saisonniers sont attendus dans l’hôtellerie et 1000 dans la restauration. En attendant la création d’une résidence spécifique souhaitée par la Mairie et prévue pour l’horizon 2003-2004, les professionnels cannois viennent de présenter une nouvelle solution : 40 logements préfabriqués, mobiles et démontables, aménagés en studios pour 1 ou 2 personnes et installés sur un terrain viabilisé de 1000 m2 environ, mis à disposition par la Mairie. Prix de revient d’un module : 609 euros par mois, dont 25 % seraient pris en charge par le Conseil Général, 25% par la Mairie et le solde à la charge de l’hôtelier ou du restaurateur et répercuté sur l’employé. Le nouveau président du Syndicat Hôtelier, Michel Chevillon, regrette que cette solution soit «l’unique possibilité à portée de main, car l’investissement sera réalisé à fonds perdus et ne pourra concerner qu’une cinquantaine de saisonniers».Quatre autres communes du littoral sont d’ors et déjà prêtes à participer à ce même montage provisoire : Antibes, Mougins, Saint-Raphaël et Saint-Tropez.
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