«En septembre 2001, l’UMIH et la CNAM ont signé une Convention nationale d’objectif relative aux accidents du travail», indique Francis Attrazic président de la Fédération Nationale de la Restauration Française (FNRF). «Grâce à cette convention, n’importe quel restaurateur, qu’il soit membre ou non de l’UMIH, peut demander une subvention lorsqu’il modernise sa cuisine et que son investissement prend en compte la prévention des risques professionnels.» Le montant des aides est généralement compris entre 15 et 50 % et la seule condition pour en bénéficier est d’avoir entre 1 et 199 salariés et d’être à jour de ses cotisations sociales. La subvention peut concerner tous les types d’investissements : achat de matériels, réfection des sols, formation (certaines CRAM et plusieurs organismes privés font des formations, par exemple sur les gestes posture, le secourisme au travail)… Pour en bénéficier, les professionnels doivent d’abord monter un dossier et dans cette démarche ils peuvent s’inspirer d’un guide spécial, qui doit paraître en avril, et qui a été réalisé par la CNAM, l’INRS et l’UMIH. Ils adressent ensuite leur dossier à la CRAM qui finalise le montage avec eux. A noter que dans certains cas, la subvention peut fonctionner comme une avance et qu’elle peut être débloquée avant l’investissement.
Un dispositif important. En effet, dans les métiers de la restauration, il y a en moyenne 60 accidents de travail par an pour 1 000 salariés contre 42 en moyenne nationale. Parmi les principales causes d’accident du