L’émetteur d’un chèque sans provision peut échapper à l’interdiction bancaire en régularisant très rapidement sa situation, c’est-à-dire, d’une part, en payant le chèque entre les mains du bénéficiaire et en justifiant de ce règlement à la banque tirée et, d’autre part, en payant une pénalité libératoire. La banque tirée doit alors aviser la Banque de France de la régularisation au plus tard le deuxième jour ouvré suivant la justification. La banque commet une faute si elle ne respecte pas ce délai. Davantage, elle peut être condamnée à verser des dommages-intérêts.
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