Michel Rochedy du Chabichou à Courchevel
«39 heures c’est bien, mais 35 heures, c’est trop», lance Michel Rochedy du Chabichou à Courchevel. «Nous avons des métiers d’accueil, qui demandent une certaine disponibilité, et ce n’est pas possible de réduire ainsi le temps de travail. Non seulement, ce n’est pas possible, mais ce n’est pas ce que souhaitent les employés. En effet, dans nos établissements, qui sont des établissements gastronomiques, le personnel est souvent motivé et passionné. Les gens ne comptent pas leurs heures et il faut souvent les forcer à partir, le soir.»
Pierre Carrier de l’Albert 1er à Chamonix
«La RTT sera difficile à réaliser», estime Pierre Carrier de l’Albert 1er à Chamonix. «Nous avons déjà décidé de fermer 1 jour et demi par semaine, pour respecter les 2 jours de repos hebdomadaire. Mais, avec les heures supplémentaires, nous sommes encore à 48 heures par semaine, car il faut savoir que nous sommes partis de très haut, dans la profession. Avant 1997, nous étions souvent à 60 heures dans la profession….» A noter que le restaurant a continué à progresser en chiffre d’affaires, malgré la fermeture. «Cette progression est liée à plusieurs facteurs. Nous avons fait des efforts personnels pour promouvoir la maison. De plus, nous avons été aidés par les 2 macarons Michelin et nous sommes rentrés dans la chaîne Relais Châteaux, Relais Gourmands».
Alain Couturier restaurateur à Tours
«Pour faire face à la RTT, nous n’avons pas