Des nouvelles plantations d’arbres et de haies vives peuvent être effectuées en bordure des chemins ruraux. En principe, aucune distance n’est imposée, à condition toutefois de respecter les servitudes de visibilité et les obligations d’élagage. Néanmoins, le maire peut toujours, pour des raisons de commodité ou de sûreté, prescrire des distances. Mais elles ne doivent pas pour autant dépasser celles applicables aux voies communales. Quant aux plantations privées existant déjà sur l’emprise du chemin, elles peuvent être gardées. Elles ne doivent surtout pas entraver la sûreté ou la commodité du passage. Naturellement, elles ne peuvent pas être renouvelées. Mais si la viabilité du chemin oblige à leurs destructions, les propriétaires sont tenus de les enlever. Bien entendu, les branches et racines des arbres qui avancent sur les chemins ruraux doivent être coupées par les propriétaires.
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