Bernard Quartier, ancien président de la FNCBD (Fédération Nationale des Cafés, Brasseries et Discothèques), est à l’origine de la loi d’uniformisation de la fermeture des clubs et discothèques à 7h du matin en France.
Pourquoi avoir initié et défendu ce projet ?
C’est un ami, Aimé Teissier, propriétaire de la Villa Rouge à Montpellier, qui m’a fait comprendre que c’était l’unique combat à mener pour défendre le monde de la nuit. Il fallait absolument harmoniser les horaires de fermeture dans toute la France, jusque là définis par des arrêtés préfectoraux et municipaux.
Quels sont les avantages liés à cette loi ?
Cela permet d’éviter le nomadisme des jeunes qui passaient d’un département à l’autre, en pleine nuit, pour poursuivre la fête. C’est d’autre part une adaptation à la concurrence européenne et frontalière. Cette loi permet aussi de valoriser les établissements nocturnes déjà touchés par l’interdiction de fumer, la lutte contre l’alcoolisme, les actions de sécurité routière, la formation des portiers…
Les clubs et discothèques gèrent un chiffre d’affaires, de l’emploi et développent une économie. Je souhaite que cette loi permette, à terme, de développer leur fréquentation et, donc, l’activité du monde de la nuit.
Certains pensent qu’elle multipliera les accidents.
La dernière heure et demie sans alcool et plus lumineuse offre une période de rétablissement utile. Beaucoup d’accidents se font par endormissement, prolonger l’ouverture des clubs et discothèques jusqu’à 7h permet de les éviter : le cycle d’éveil commence à 6h, c’est