Il y a des capitales où il faut être pour suivre la tendance des affaires. Depuis un an, Dubaï est la destination à la mode, là où les investissements en hôtellerie et restauration sont les plus brillants. Tous les styles de cuisines sont abordés dans les palaces qui se sont montés dans l’émirat, mais de façon surprenante : la cuisine des îles Caraïbes n’était pas présente. Le groupe Accor a donc fait appel à l’égérie de la Guadeloupe, notre Babette nationale dont la production littéraire est aussi riche que la présence sur les écrans TV. Babette va ainsi dupliquer son décor de la rue de Longchamp (l’ancien Jamin de Joël Robuchon) en plus feuillu et luxuriant, dans une salle de rez-de-chaussée de l’hôtel qui regarde la mer. Une surface de 300 m2 (à Dubaï, tout est vaste) pour 80 places assises (très confortablement). L’équipe sera majoritairement mauricienne et le chef et le directeur se formeront chez Babette à Paris. Dans ce Babette à Dubaï, on trouvera aussi, en plus de sa carte et de ses plats fétiches, sa ligne de vaisselle Alizée de Pillivuyt. «J’apporterai aussi à cette équipe les méthodes de bonne organisation et d’économie du temps de travail.»
Babette sur sa lancée va accepter d’installer aussi un restaurant dans l’ancien Meridien Guadeloupe. Mes compatriotes ont enfin compris la valeur du tourisme, et l’ouverture d’une école hôtelière va me permettre de former de jeunes équipes