A 29 ans, Benoît Blanc, rugbyman professionnel au sein du club béglo-bordelais du CABBG, , a pris le risque de mettre entre parenthèses
sa carrière sportive et son travail dans le pack girondin pour…pousser l’entreprise qu’il a créée en 1997 et qui embarque la gastronomie du
Périgord à bord d’une gabare de rêve pour les gourmets.Au départ, Benoît Blanc, alors étudiant à Agen, avait dans l’idée de se servir d’un petit train pour emmener ses passagers à travers la campagne de la région tout en les initiant aux plaisirs gastronomiques locaux. « Un projet trop cher à l’époque. » Mais l’idée fait son chemin dans la tête du rugbyman d’Agen, de Colomiers, de La Teste. Pendant qu’il travaille sans relâche sa technique dans l’entrée en mêlée, son esprit vagabonde dans les vallées de la Dordogne, du Lot et de la Garonne. C’est une série française à succès qui sera le déclencheur. « La rivière espérance » mettait en scène les gabares qui rythmaient autrefois le commerce sur la Dordogne. Le succès m’a donné des idées. Le petit train du départ s’est transformé en gabare. Benoît et son père vont voir le dernier gabarier encore en vie, Henri Gonthier, qui confie au jeune homme les plans de sa dernière très grande gabare, la « Jean-Georgette ». En mai 1997, Henri, plein de fierté, a le temps de voir la mise à l’eau de la copie conforme de sa gabare dans le port