Depuis quatre ans, Metro co-organise cette épreuve qui est considérée par les professionnels comme la plus ardue dans la catégorie « apprentis sommeliers ». «Une façon d’associer plaisir et communication autour du vin», résume Philippe Bacac, Directeur marketing et communication de Metro. L’enseigne, qui s’entoure de sommeliers issus de la restauration dans ses magasins, manifeste ainsi son implication dans le monde du vin.
Dans un concours ouverts à tous les lycées de France, six finalistes se sont affrontés autour de quatre épreuves le 15 mai au Lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage :
– une épreuve d’accords mets et vins autour d’un menu du chef étoilé Nicolas Isnard (Auberge de la Charme, Côte d’Or),
– une décantation sans commentaire,
– une dégustation à l’aveugle (avec deux vins, une eau-de-vie et une liqueur),
-une épreuve de prestance.
On trouvait dans le jury, placés sous la présidence Maryse Allarousse, Denis Saverot, Directeur de la rédaction de La Revue du vin de France, le journaliste Vincent Ferniot, des sommeliers de haut niveaux ainsi que plusieurs cadres de Metro (dont Nicolas Bonnot, dégustateur, ancien sommelier chez Senderens). Si plusieurs de ces jeunes candidats restaient intimidés par l’épreuve, d’autres ont fait preuve d’une maturité peu commune pour leurs 20 ans.
Justes déductions
L’épreuve de dégustation à l’aveugle exigeait des candidats de reconnaître un lirac 2008 Château Saint-Roch Brunel Frères, un crozes-hermitage 2006. Les Machonnières Charles et François Tardy, un vieux rhum Cockspur de la Barbade et une crème de fraise des bois Vedrenne.