Imaginez un décor avec une collection de masques vénitiens et 166 tableaux qui représentent le monde de Venise. Vous êtes à la Bauta, au 129, boulevard du Montparnasse, dans le VIème arrondissement de Paris. «La Bauta, c’est le nom d’un masque vénitien», indique le propriétaire des lieux, Simone Rodolpho. «C’était le masque que portaient les juges, pour ne pas être reconnus. Ensuite, ce masque a été utilisé par les tueurs et finalement par les amants…» De quoi donner envie de pousser la porte de la Bauta et d’aller plus loin dans la découverte de Venise. L’établissement dispose d’ailleurs d’une petite bibliothèque d’une cinquantaine d’ouvrages, qui est à la disposition des clients.
«La gastronomie vénitienne a toujours été particulière, parce que les Vénitiens ramenaient de leurs voyages de nombreuses épices, qu’ils mélangeaient à leurs plats. Il en résulte une cuisine plus diversifiée, avec par exemple des Spaghettis aux palourdes et au gingembre. Une épice asiatique. A la Bauta, nous souhaitons rester fidèle à cette cuisine et nous proposons une gastronomie authentiquement vénitienne. C’est la cuisine du dimanche, que font les Vénitiens, chez eux, en famille.»
A cela s’ajoute une spécificité, celle des recettes an-ciennes. «Nous proposons toujours deux à trois recettes qui datent de la Venise médiévale. En ce moment, nous avons, par exemple, la Faraona all’arancio à 23,2 euros. Il s’agit d’une Pintade au four cuite dans l’orange, le safran et