A l’Anacréon du bd Saint Michel à Paris 13ème, André Le Letty n’a pas pu faire autrement que de quitter son affaire. Non que celle-ci ne marchait pas, mais les travaux de dédoublement de la voie du bus qui ont compliqué le stationnement de la clientèle, ont fait diminuer le chiffre d’affaires de son restaurant. Face à l’érosion de l’activité et les frais fixes de son personnel, la vente s’imposait. Il lui a fallu ensuite se montrer patient pour reprendre le fonds du Béato, ce restaurant italien de la rue Malar à Paris 7ème, puisqu’il a dû attendre un an entre la signature du compromis et la possession des locaux. Mais enfin, André Le Letty peut enfin aujourd’hui travailler dans un restaurant qu’il a rénové et qu’il a appelé L’Agassin. Il peut se réjouir en plus de l’accueil amical de ses deux voisins, Stéphane Jego de l’Ami Jean et Thierry Verola de l’Affriolé. Depuis fin avril, il continue sa cuisine française gastronomique «évolutive». Il la présente dans un menu carte à 34 euros et un menu déjeuner à 23 euros. Il a gardé quelques plats du temps de l’Anacréon ; la terrine de lapin, le rognon de veau à la moutarde, le clafouti aux pruneaux. Quelques clients de l’ancien restaurant l’ont suivi. Pour eux, il lui arrive de cuisiner sur commande son canard au sang, spécialité héritée de son ancienne expérience comme sous-chef à La Tour d’Argent. Gageons que sa
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