
L’Amendement Siré
Peu fédérateur, l’amendement Siré ? C’était bien ce qu’il ressortait de l’article paru dans le dernier numéro du Chef de janvier-février, sous le titre de « Beaucoup de bruit pour rien », à travers les différents témoignages recueillis par la redaction. Le projet de loi continue de diviser. Outre les avis contraires des sénateurs Siré et Bourquin sur la qualification des produits (frais/brut…), l’amendement oppose désormais le Sénat au gouvernement…
L’amendement initial de Fernand Siré ? Il prévoyait à la base de rendre obligatoire la présence d’une personne ayant suivi une formation à l’hygiène alimentaire et à l’élaboration, la conservation et le transport de produits alimentaires ou titulaire d’un diplôme d’hôtellerie ou de cuisine avant l’ouverture d’un établissement. Motif ? Le permis d’exploitation, obligatoire depuis 2007, insuffisant avec une formation de 20 heures. Dans le paquet hygiène, la formation minimum prévoit seulement une session de 2 à 3 jours, après l’installation du restaurateur dans un délai de 3 à 4 ans.
Information et formation
Le premier amendement Siré a été retiré. « La difficulté de réglementer la profession des restaurateurs par un diplôme en installation, c’était qu’on faisait fermer beaucoup d’établissements »*, précise le député Siré. Quant au second amendement qui concerne les conditions d’élaboration des plats à mentionner sur les cartes, il a été adopté par l’Assemblée, mais modifié par le Sénat, et ce, contre l’avis du gouvernement. Le texte prévoit une information