A mi-2004, 4,9 millions d’immigrés (en situation régulière) étaient recensés en France, soit 8,1 % de la population totale. Le nombre des immigrés d’Afrique et d’Asie est plus élevé qu’en 1999 alors que celui des immigrés d’Espagne et d’Italie a décru. La population immigrée n’a pas vieilli du fait des arrivées, à la différence des Français d’origine. Le niveau de formation de ces immigrés s’est nettement élevé tout comme pour l’ensemble de la population. Quatre fois plus d’immigrés détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur qu’en 1982. Les contingents les plus importants, dépassant les 500 000, sont les Algériens, les Marocains et les Portugais, suivis des Italiens et des Espagnols. Le contingent turc a dépassé les 200 000 ressortissants. Par immigré, on entend une personne résidant en France née étrangère dans un pays étranger. Il faut y ajouter 550 000 étrangers qui sont nés en France et qui n’ont pas acquis la nationalité française.
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