Au Tribunal de Grande Instance de Grasse, le 24 juin prochain, seront mis aux enchères publiques les murs du 4 étoiles luxe de la Croisette à Cannes, propriété du financier israélien, Nessim Gaon. La mise à prix a été fixée à 51 millions d’euros.En 1989, le coût de construction du Noga (anagramme de Gaon), dernier-né des palaces de la Croisette, s’est élevé à 198 millions d’euros, financés sur des fonds propres et un emprunt. A ce prix, ont été édifiés 234 chambres et suites, un restaurant, des salles de séminaire, une piscine sur le toit et une plage sur la Croisette exploités par Hilton, une salle de spectacle gérée par Bernard Sevège, une galerie marchande, un parking en sous-sol et un espace Casino qui vient d’être attribué au groupe Barrière, avec un bail de 18 ans. A ce jour, l’emprunt court toujours. Pour faire face à ses difficultés financières, la famille Gaon s’est déjà séparée l’an dernier de son hôtel de Genève. A Grasse, les enchères risquent de flamber !
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