
Le 11 juin dernier, le Parlement européen votait l’adoption du nouveau règlement cadre concernant l’adoption du processus de rénovation de la législation européenne de la Nutrition spécialisée. Le marché de la nutrition spécialisée représente aujourd’hui près de 1,6 milliard d’euros (61,1 % en nutrition infantile ; 19,2 % en alimentation diététique, et 17 % en nutrition clinique) et concerne ainsi 2,5 millions de nourrissons et de jeunes enfants, 2,5 millions de malades et de personnes dénutries et 5 millions de sportifs. Elle englobe également les 15 % de la population qui suivent des régimes chaque année et les 1 % présentant une intolérance au gluten. Pour tous les représentants des segments concernés, la signature de cette nouvelle législation les confortent dans la nécessité de développer des aliments spécialement adaptés aux besoins spécifiques de ces tranches de population vulnérables. Selon Bert Demeyere, président du Syndicat Français de la Nutrition Spécialisée, c’est également l’occasion de renforcer l’image d’excellence des industries françaises sur les marchés mondiaux, notamment en ce qui concerne, le segment de la nutrition infantile, qui produit trois fois plus de lait qu’elle n’en consomme. Pour Didier Suberbielle, président du secteur Diététique, le rajout des substituts de la ration journalière destinés à la perte de poids était nécessaire afin d’éviter tout risque d’excès et de carences. Enfin, du côté de l’administrateur délégué aux aliments sans gluten Christophe Barnouin, le transfert du règlement « information » du Consommateur dans la législation alimentaire