La sous-commission des conventions et accords de la Commission nationale de la négociation collective, qui s’est réunie le 12 juillet, s’est prononcée contre l’extension de l’accord de réduction du temps de travail dans les hôtels, cafés et restaurants. La totalité des membres du collège patronal (Medef, CGPME, UNAPL, UPA, FNSEA), ainsi que 3 confédérations de salariés (CFTC, CGC, FO) s’y sont opposés. Le texte fera à nouveau l’objet d’un examen le 2 octobre. Si l’avis était encore négatif, le gouvernement pourrait toujours passer outre. Mais, «un ministre pourra-t-il étendre un texte de cette importance, avec une telle opposition ?», demande l’UMIH. C’est bien là toute la question.
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