
Les syndicats UMIH, GNC, SNARR, SNRPO, SNRTC et CPIH ont récemment déclaré leur « opposition massive » à la création de l’appellation « restaurant », selon eux restrictive et menaçante en matière de pertes d’emplois. Ces organisations professionnelles de l’hôtellerie-restauration affirment en effet que « la vraie richesse de la restauration française » est sa « diversité ». Leur inquiétude ? Une appellation « restaurant » réservée aux endroits où le repas est cuisiné sur place à partir de produits bruts.
Ces organisations réagissent ainsi à une proposition du syndicat Synhorcat en vue de la création des appellations « restaurant » et « restaurateur » mettant en avant les établissements qui font le choix de la qualité. Cette initiative, qui vise à améliorer l’information des consommateurs, est soutenue par une proposition de loi du député UMP Daniel Fasquelle sous forme d’un amendement au projet de loi Hamon sur la consommation.
Les six syndicats, qui représentent également les fast-food, les chaînes d’hôtels, les cafétérias et les chaînes de restaurants, rappellent notamment que selon le dictionnaire, « un restaurant est un établissement où l’on sert des repas moyennant paiement ».
Ils soulignent que l’usage à caractère restrictif du mot « restaurant » aurait « des conséquences dramatiques en termes d’emplois notamment chez les jeunes » alors qu’un quart des 700.000 salariés du secteur a moins de 25 ans, un terme qui risquerait « de créer une complète confusion dans l’esprit du public, des clients et surtout des touristes internationaux ». Ces professionnels soutiennent en revanche la création d’un statut