Le rendez-vous mondial de l’hôtellerie restauration finance une thèse sur les différentes formes de commensalité (manger ensemble) chez les jeunes adultes français, allemands et espagnols. Débutée en 2009, la thèse, notamment réalisée en collaboration avec le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, prendra fin en 2012. Cette thèse permet d’apporter un certain nombre de recommandations opérationnelles aux professionnels de la restauration, et de contribuer à la conception d’offres adaptées à des cibles spécifiques, suite aux changements et aux transformations de l’offre alimentaire et du rapport de l’Homme à l’alimentation depuis ces quarante dernières années. La dimension sociale des repas a elle aussi évolué. Nous sommes aujourd’hui face à une offre alimentaire favorisant l’individualisation. L’étude montre en effet l’existence de prises alimentaires solitaires, malgré la persistance de prises alimentaires collectives chez les jeunes adultes français. L’emploi du temps, la prise de repas rapide, l’absence de personnes avec lesquelles partager le repas ou le souhait de gagner du temps ou du budget pour une autre activité expliqueraient ces prises solitaires. L’étude se penche également sur les critères de variabilité des repas, qui sont les lieux, les rythmes de repas, la durée de consommation de ces derniers… mais observe aussi le type de nourriture consommée, souvent très simple, la structure des repas, les différentes formes de partage et les interactions sociales. Il s’avère également que les facteurs déterminants des formes de commensalité sont le départ du foyer familial, les conditions de vie,
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