
Le 10 juin dernier, l’association française des Cuisineries, présidée par Claude Izard, a organisé sous le haut patronage du président de la République les 5ème Etats Généraux de la Restauration traditionnelle française à l’Assemblée Nationale. Cette journée a été consacrée à la défense du patrimoine culinaire français avec la création et la définition d’une nouvelle fonction, celle d’Artisan Restaurateur. Cette dernière se différenciera par l’application d’une « activité de restauration de type artisanal avec un service de plats cuisinés, valorisant les produits et la cuisine de qualité avec une préparation sur place à partir de produits majoritairement frais par un personnel qualifié ». Dans un contexte économique maussade, de nombreux restaurateurs font appel à la production industrielle afin de rentrer dans leurs frais. Selon les propos tenus par les Cuisineries, cette approche nuirait à la réputation de la restauration traditionnelle et artisanale qui se différencie par l’alliance de la qualité et du savoir faire des hommes.
Si cette nouvelle activité artisanale voyait le jour, elle enregistrerait entre quinze et vingt mille entreprises sous le même code NAF, au lieu de cent vingt mille actuellement.