Depuis le dimanche 18 avril, les cartes de restaurants collectifs et commerciaux doivent signaler la présence d’OGM ou dérivés présents, d’après le règlement communautaire et ce, «même si l’ingrédient concerné est mineur dans la composition», a indiqué le ministère de l’économie. La présence accidentelle d’OGM ne sera pas admise au-delà du seuil de 0,9%. Pour André Daguin, Président de l’Umih, cette réglementation «est un marché de dupe pour le consommateur car elle ne concerne pas les produits dérivés des animaux, leur alimentation, le lait, la viande et les oeufs dans lesquels sont concentrés 80% des OGM». Aussi l’Umih prévient qu’elle «respectera la réglementation lorsque celle-ci pourra être appliquée réellement, c’est-à-dire lorsque l’origine et la composition de l’ensemble des éléments entrant dans la composition des plats pourront être vérifiées».
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