Dans le numéro 105 du Chef, nous vous avions fait part de nos inquiétudes sur le fonctionnement du CNAC. A cette époque, l’Institut Français pour la Recherche sur les Administrations Publiques (IFRAP) venait de publier un dossier, qui mettait gravement en cause le fonctionnement du Conseil National des Arts Culinaires (CNAC). Le texte de l’IFRAP était sans ambiguité : « En réalité, le CNAC se présente comme un sandwich. La couche supérieure, la plus visible se veut alléchante… Mais cette couche est bien mince. Elle sert à justifier des frais de fonctionnement exorbitants, plus du quart du budget, et laisse de côté quelques millions qui n’ont pas réellement d’explication. Interventions spéciales pour le compte de l’administration ? Soutien politique aux ministres de la Culture en place ?… » Un bilan accablant pour ce Comité national des arts culinaires (CNAC) dont la naissance remonte à 1990 et qui se situait à la charnière des pouvoirs publics (composé des représentants de cinq ministères dont l’Agriculture), des professionnels et des mécènes privés. Son rôle théorique : promouvoir la gastronomie à travers la culture du goût. Son bilan : le CNAC a amorcé au début de l’été une auto-dissolution, et, est aujourd’hui aux abonnés absents. La culture du goût ne le méritait visiblement pas.
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