La signature de l’avenant sur les horaires de travail et les salaires dans l’hôtellerie restauration, si elle est saluée par les politiques et par les signataires (syndicats patronaux et salariés), fait l’effet d’une douche froide à la plupart des patrons restaurateurs, brasseurs, propriétaires de bars et de cafés.
La profession, qui ne roulait plus sur l’or depuis une quinzaine d’années, a été épluchée en plusieurs étapes. Elle a lâché le SMIC hôtelier et la mutuelle dans un premier temps. Et maintenant les 35 heures et une semaine de congés supplémentaires. Quant à la carotte TVA, comme toujours, lorsque le naïf a fini d’être abusé, elle disparaît comme dans un tour de prestidigitation. Et afin de faire bonne mesure, l’an prochain, l’interdiction du tabac fera baisser les chiffres d’affaires.
On a ainsi réuni tous les ingrédients pour rendre les professionnels bien disposés avant l’élection présidentielle. On les pousse ainsi vers un vote pour les extrêmes puisque la gauche et la droite se sont également joué d’eux.