Le syndicat hôtelier du Finistère tire un bilan mitigé de l’exercice 2000 qui a été sinistré par la marée noire de l’Erika, ou plus exactement par l’impact médiatique de cet événement. Rappelons au passage que le fioul de l’Erika a pollué (et en général légèrement, sauf sur quelques sites critiques et surmédiatisés) le sud du Finistère, le Morbihan, la Loire-Atlantique et la Vendée, et encore, avec des impacts limités. Le nord du Finistère, les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine n’ont pas eu de pollution, mais ont subi les mêmes défections que leurs collègues de la côte sud. Et en fin d’année, les pluies incessantes et les inondations ont favorisé un certain absentéisme de la clientèle.
Dans le Finistère, l’industrie hôtelière (CHR) représente 3.588 entreprises (1.460 sans personnel, et 2.128 avec personnel), 19.000 actifs dont 14.700 salariés, pour une masse salariale de 460 millions de francs et un chiffre d’affaires annuel de 4,6 milliards.