Cette année, la croissance française ne devrait pas dépasser 1 % et c’est la plus mauvaise performance depuis 9 ans. Pour l’année prochaine, la plupart des instituts de conjoncture prévoient une croissance de 2,1 %. Les ménages ont deux sujets d’inquiétude ; la remontée du chômage, qui atteindrait selon l’Insee 9,3 % en fin d’année (contre 9 % à la fin août) et le redressement de l’inflation que les conjoncturistes attribuent en grande partie à l’arrivée de l’euro. A la fin de l’année, la hausse des prix atteindrait 2,3 % (contre 1,8 % en août). Certes, le revenu des ménages a augmenté de 2 points, grâce à l’allégement de la fiscalité, mais le taux d’épargne devrait augmenter à 18,3 % du revenu disponible brut. De leur côté, les entreprises sont tentées de limiter leurs dépenses. D’où une baisse de l’investissement et un mouvement de déstockage. Dans les 2 derniers trimestres de l’année, les dépenses des entreprises se replieraient de 0,4 %.
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