
Nous vous communiquerons les résultats du Guide Michelin dès lundi matin. En attendant, savourez ces quelques lignes résumant le quotidien d’une guide du célèbre livre rouge… Bonne lecture !
La passion, le savoir-faire, les rencontres, le sens critique d’une inspectrice du Guide Michelin…
« Longtemps je me suis couché de bonne heure ». Proust ouvrait ainsi sa Recherche. Pour ma part, longtemps j’ai fantasmé sur le titre d’inspecteur du guide MICHELIN. Sillonner les pays, m’attabler chez les plus grands cuisiniers, luxe et volupté, goûter aux mets les plus raffinés… Une idée fixe : Michelin ou rien d’autre. Aucun compromis. C’était avant de comprendre la réalité de la fonction, ses exigences, sa méthode, ses règles. Car on ne devient pas inspecteur Michelin du jour au lendemain. Loin s’en faut. À mille lieux par exemple des gaudrioles comiques et légères d’un Louis de Funès en transe de grimaces dans l’Aile ou la cuisse. Le film de Claude Zidi avait l’avantage de pointer les torts et malheurs d’une cuisine industrielle, et l’inconvénient de caricaturer l’exercice d’inspecteur. Un métier de passion, de partage, ponctué de rencontres, de découvertes, exigeant une large palette de savoir-faire. Récit à la première personne.
Qui sommes nous ?
« Vous n’avez pas le profil d’un inspecteur ! », « Mais vous