En baie de Saint-Brieuc, la coquille Saint-Jacques (4 à 5 000 tonnes de production annuelle) fait l’objet d’un important programme de promotion qui associe les pêcheurs et les milieux de la restauration. Dans le cadre du lycée hôtelier de Saint-Quay Portrieux, une convention a été signée entre Euro-Toques, la chambre des métiers locale et un centre de formation des apprentis pour conduire une promotion commune de la coquille et de l’échalote régionale, dite de tradition. L’échalote française est de fait menacée par le protectionnisme américain et concurrencée par des substituts néerlandais. La conjonction de ces deux produits pourrait déboucher sur l’édition d’une brochure de recettes. La convention a été appuyée par une dégustation de coquilles poêlées avec échalotes confites et poireaux.
A noter qu’à Saint-Brieuc comme ailleurs, l’absence de corail dans la Saint-Jacques est désormais considéré comme un avantage par de nombreux chefs. Il reste encore en Bretagne quelques «dissidents» qui aiment le corail de saint-Jacques, de crabe, de langoustines