L’année 2000 s’est achevée dans une ambiance de richesse et d’opulence. La croissance économique a soutenu des niveaux de vie qui avaient progressé nettement depuis quatre ans. La France a donc digéré ses «folies sociales» comme les 35 heures et les alarmistes en sont-ils pour leurs frais ? Il est indéniable que malgré des charges sociales et fiscales parmi les plus lourdes des pays développés, la France est loin de s’être écroulée. Mais, dans le même temps, la Grande-Bretagne a vu son PNB (sa richesse) par habitant rejoindre et légèrement dépasser celui de notre pays alors que son niveau était de 25 % inférieur au nôtre il y a quinze ans. L’allégement des charges a payé à long terme. Quant à l’Irlande, qui a bénéficié, dès son entrée dans l’Union européenne, d’aides au développement, elle a vu son PNB par habitant largement dépasser celui de la France.
Ce pays a limité au maximum les charges sociales et fiscales pour opérer un tel miracle. Comment ne pas tirer de leçons d’exemples aussi gros et aussi proches de nous ?