Les résultats de l’enquête menée par Secodip-Sofres au début de l’année 2001 sont plus que flatteurs pour cette région vinicole, qui s’étend de Blois à Angers. Avec presque un quart des volumes vendus en restauration traditionnelle, le Val-de-Loire suit de près la région bordelaise. Les blancs sont les grands gagnants avec 45,7 % des vins blancs présents sur les cartes des restaurants. Les vins d’Anjou, de Touraine et de Saumur s’installent à la troisième place des ventes en grandes surfaces. Avec 1,4 million d’hectolitres en AOC sur 30 000 hectares (40 % rouges, 25 % rosés, 19 % blancs et 16 % effervescents), 3 955 vignerons, 15 coopératives et 40 négociants, ces terroirs génèrent 18 000 emplois, ce qui en fait un moteur économique pour toute la région. Signe que le Val-de-Loire plaît aux consommateurs, ses vins obtiennent une meilleure rotation que les Côtes-du-Rhône dans la restauration commerciale. Avec une moyenne de 170 litres vendus dans 53 % des restaurants, le Val-de-Loire surclasse nettement son concurrent des bords du Rhône (rotation de 90 litres dans 62 % des établissements).
L’étude menée par l’institut de sondages montre aussi une nette augmentation du prix des vignobles, preuve d’un potentiel encore non exploité en Val-de-Loire (hausse de 20 % du prix des terres depuis 1997). Autant de bonnes nouvelles qui s’accumulent, alors que se tient du 4 au 6 février le XVIème Salon des Vins-de-Loire, à Angers.