Hmme-orchestre, homme de recettes, chef de troupes (à la tête d’une brigade de 60 personnes) depuis 18 ans, Christian Willer voue une fidélité indéfectible au palace Art Déco de la Croisette, lui qui a travaillé aux quatre coins de la France : dans le Doubs puis à Paris (Le Français, Maxim’s, Prunier, Le Fouquet’s), à La Baule (Castel Marie Louise et Hermitage), à Courchevel (Le Carlina), aux Bézards (Auberge des Templiers), mais aussi à Monaco (Hôtel de Paris), en Suisse, à Chypre, en Allemagne et aux USA. «J’étais mû par une grande soif de découvrir et d’apprendre.»
A peine arrivé au Martinez, grâce au soutien et à la confiance totale de Frantz Taittinger, il bénéficie d’une réelle liberté de créativité culinaire et de décision. «Je voulais que le restaurant La Palme d’Or soit chaleureux, intime, le contraire d’un restaurant d’hôtel. Je voulais qu’il ait son indépendance»… Matériellement, ce fut chose faite avec la construction de l’ascenseur, et la nouvelle décoration aux couleurs profondes ( orange, prune, avec des touches d’or et de beige) et aux bois nobles (sycomore, teck et chêne des marais).
Battant, ambitieux, il ne cesse de faire des projets et de les concrétiser. Aujourd’hui, «chaque restaurant (La Palme d’Or, Le Relais, la Plage, mais aussi le banqueting et le room service) a son identité, sa cuisine, sa structure, son équipe, son budget», assure-t-il. Toute la