UN HARICOT SAUVÉ PAR LES CHEFS

Le haricot tarbais, plante grimpante, poussait traditionnellement sur le maïs. Dans les années 1900, il en était cultivé sur 1800 hectares autour de Tarbes. En 1970, il n’en restait plus que 55 hectares. En 86, un technicien de la Chambre d’Agriculture à la demande de restaurateurs a regroupé les quelques producteurs restant, soit 12, afin de relancer la production avec un nouveau tuteur ( piquets tous les 5 mètres et fils). La coopérative en 98 a obtenu le Label Rouge et en 2000 l’IGP. Des étapes majeures sur le plan de l’attrait commercial du produit ainsi que sur sa protection en matière géographique. En effet des haricots tarbais se produisaient même au Portugal. L’IGP couvre le département des Hautes-Pyrénées et quelques cantons limitrophes (6 dans le GERS, 4 dans les Pyrénées atlantiques et 2 dans la Haute-Garonne). Le second critère, très important, est l’analyse annuelle de terre, la qualité du haricot en dépendant. Le PH de la terre doit être situé entre 5 et 6,6, l’argile entre 12 et 25 et les matières organiques entre 1,5 et 5. La combinaison de l’acidité du sol et de son taux d’argile permet au haricot d’avoir une peau très fine. C’est ce qui lui donne ses qualités à la cuisson et à la digestion. Avec un PH élevé, la peau du haricot devient de plus en plus épaisse. Sur le plan géographique le