Originaire du Morbihan comme son épouse Marina, Laurent Le Bouler y a passé son CAP (Ecole hôtelière de Vannes) et effectué des stages, ainsi que dans le département voisin, le Finistère. Son diplôme en poche, et après quelques saisons à Carnac, Quiberon, il monte à Paris. «Une étape obligatoire» selon lui, offrant des opportunités nombreuses et variées et qui… «forge le caractère» ! Il passe deux ans auprès de Christian Bochaton au restaurant étoilé Les Béatilles, puis au Clos Morillons avec les frères Delacourcelle et à La Timonerie chez Philippe de Givenchy, ancien restaurant étoilé aujourd’hui fermé. Dans un parcours, il y a toujours une maison qui marque plus particulièrement un futur chef. Pour Laurent Le Bouler, c’est Philippe de Givenchy, pour «son approche de la cuisine. Je lui dois beaucoup…» Si c’était à refaire, il resterait plus longtemps dans la capitale. Mais après cinq années, la Bretagne lui manquait. Il fait tout de même une saison à Saint-Barth («une belle expérience»)
Estimant être arrivés au bout de l’expérience, ils finissent par revendre cet établissement pour s’installer cette fois au centre d’une grande ville. Nantes a tous les atouts pour les séduire. En mai 2002, Le restaurant Les Temps changent ouvre ses portes.