
Académique le parcours professionnel qui a conduit Vincent Hoareau, natif de Moulins, jusqu’au piano de sa cuisine ? Pas vraiment. Avec un bac scientifique en poche, il effectue 6 mois d’études en médecine. Prenant conscience rapidement que ce n’est pas sa voie, il se tourne vers une filière plus artistique et intègre les Beaux-Arts en passant le concours national. Mais très vite, après un an passé dans un cabinet d’architecture d’intérieur, Vincent se détourne de ses premières amours pour convoler en justes noces avec sa vraie passion : la cuisine.Au terme de 4 ans d’études et d’une spécialité en architecture d’intérieur, Vincent Hoareau intègre à Clermont-Ferrand la société Archi3A. Mais le chef qui s’ignore encore, sent bien que l’architecture d’intérieur n’est qu’une étape. C’est lorsque la fille de l’étoilé Jean-Yves Bath, étudiante avec lui aux Beaux-Arts, lui fait part de la quête de son père que le déclic se produit. « M. Bath cherchait un commis pour travailler avec lui en cuisine. J’avais 22 ans et un an d’expérience dans un cabinet d’architecture. J’ai démissionné et suis passé d’un salaire de 16 000 francs à l’époque à 4 850 francs sans hésiter », explique le jeune chef.
Premiers pas
En effectuant sa toute première expérience chez Jean-Yves Bath, Vincent sait désormais que sa véritable passion est la cuisine. Il occupe plusieurs postes depuis commis à second où il gère une brigade de 9 personnes. L’établissement qui avait perdu son étoile