Tous les membres du jury sont unanimes pour louer l’organisation du concours 2007 et l’extrême rigueur dans les procédures qui n’ouvrait la porte à aucune tricherie. Une rigueur qui a pénalisé d’excellents travaux mais le règlement a primé. Les membres du jury dégustation ont remarqué l’excellent niveau gustatif des plats qui leur étaient proposés. Jacques Thorel du jury crêpes a même «jugé que trois prestations se situaient au sommet de ce que l’on peut faire au point de rupture des textures dans un équilibre parfait». Pourtant, l’épreuve des crêpes, surtout avec les panna cota, a coûté de nombreux points à certains candidats. Mais ce sont les Saint-Jacques et leur tarte qui ont éliminé le plus de cuisiniers dont certains parmi les meilleurs. De nombreuses questions d’interprétation avaient été posées sur le site des MOF avant l’épreuve et les réponses données par Michel Roth avaient été affichées. Le jury n’a pas voulu transiger lorsque certains candidats sortaient des consignes. Comme ce fut le cas pour les Saint-Jacques qui ne devaient pas être cuites à part de la tarte soufflée.
Des membres du jury très motivés
J.-P. Billoux (Pré aux clercs, Dijon)
Si la dodine de lapin était un peu difficile à réaliser, elle a été moins sélective que la tarte soufflée. Les purées devaient simplement être bien dressées. Il fallait éviter que le jus du lapin soit trop gras. La panna cota semblait simple à réaliser, mais elle devait