La baisse de la TVA enterrée par le gouvernement, malgré l’opposition de plusieurs députés UMP de bonne foi, le gouvernement, pour essayer d’atténuer le choc, accepté des discussions sur quelques aides qui permettraient aux professionnels de la restauration d’avaler la pilule.
Ces débuts de gestes doivent être considérés avec la plus grande méfiance. Les aides Sarkozy ont été tellement encadrées par l’administration qu’elles n’ont été versées effectivement qu’à 40 % des restaurateurs qui pouvaient en bénéficier, à cause de la complexité du dossier à monter.
Au lieu de baisser clairement les charges qui pénalisent toutes les entreprises de main-d’oeuvre du pays, le gouvernement préfère des systèmes complexes d’aides qui placent ceux qui peuvent en bénéficier dans une situation d’obligé. L’Etat français n’éprouve aucune culpabilité face à son incapacité à réduire son train de vie, même si la plupart des Etats européens sont arrivés à réaliser cette modernisation. Le système des aides est anormal, antiéconomique. Il relève d’une conception dépassée de l’économie. Les quinze dernières années ont montré que les pays qui retrouvaient leur dynamisme autant dans l’emploi que dans la production des produits et des services étaient ceux qui imposaient des cures d’amaigrissement à leur fonction publique.