Le nouveau cas de vache folle détecté en septembre dans le Nord de la France a été confirmé par la ministère de l’Agriculture. Les services vétérinaires ont rapidement suspecté l’animal qui présentait tous les symptômes de la maladie, confirmée ensuite par les analyses. Le négociant de Wormhout qui l’avait amené aux l’abattoirs de Noeux-les-Mines a été mis en examen et fait l’objet d’un contrôle judiciaire. Les négociants ont en effet l’interdiction depuis cet été par arrêté ministériel d’amener des bêtes malades à l’abattoir, et le comportement de la vache aurait dû l’avertir, selon les services vétérinaires. Le reste du troupeau, plus d’une vingtaines de bêtes, a été abattu et incinéré, selon la démarche maintenant habituelle en cas de détection d’ESB. Ce nouveau cas a été relevé sur un vache née en 1995, soit un an avant l’obligation de traçabilité. Moins d’un mois plus tard, une vache laitière atteinte d’ESB a été détectée dans le Limousin. C’est le troisième cas dans cette région, les méthodes d’alimentation animale ayant jusque-là relativement bien épargné les bêtes. Le troupeau de 85 têtes auquel appartient l’animal incriminé a été euthanasié et incinéré selon la procédure classique. Au total, 53 cas ont été décelés en France depuis le début de l’année, en comptant ceux découverts grâce aux tests rapides prioniques.
Il reste 10% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Le Chef
à partir de 23€