
Il a été le premier à avoir proposé les Wraps en France, ces petits sandwichs roulés que l’on retrouve aujourd’hui un peu partout. Il propose des soupes aux herbes exotiques, des salades thaïes ou encore du jus d’herbe de blé, qu’il a rapporté de San Francisco. Son idée, c’était de transposer la fraîcheur de vivre de cette ville en France, dans de petits restaurants parisiens pour cadres pressés… et stressés. Revenu de loin, de très loin même puisque pour Alain Cojean, tout a commencé chez Mc Donald’s, ce sont aujourd’hui des stars qui se pressent aux portes de ses restaurants pour découvrir ses recettes à base de poulet, de menthe et de coriandre. Dans la vingtaine d’établissements qui lui appartient, seuls des produits frais et de qualité sont choisis. Parce qu’Alain Cojean respecte ses clients, et parce qu’être sain de corps passe forcément par la nourriture. Pour que son enseigne, Cojean, ne change pas, et que ses restaurants restent fidèles à son concept de base, il a refusé 2 000 demandes de franchise ou de partenariat. C’est dire si l’argent est son leitmotiv… Non, la vraie passion d’Alain Cojean, c’est l’entraide, l’humanitaire. Il a beau avoir réalisé 19 millions d’euros de CA en 2010, tous ses invendus sont redistribués à la Chorba et à l’Armée du salut. Et une partie des bénéfices de Cojean est redistribuée. « Nourrir, aimer, donner », voici les trois mots qui comptent le plus pour